Bienvenue sur Mondes Vivants, un espace dédié à la vulgarisation de l’éthologie*
*L’étude scientifique du comportement animal
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Les Mondes Vivants ?

C’est parce qu’il y a autant d’univers que d’individus. Du plus minuscule des insectes au plus grand des mammifères, chaque espèce évolue dans un monde qui lui est propre – qu’elle interprète à travers des équipements sensoriels spécifiques.
Notre monde humain n’en est qu’une version, parmi des milliers d’autres.
L’étude des mondes animaux nous rappelle que la réalité ne se réduit pas aux apparences : qu’ill y a de la lumière dans l’obscurité, du bruit dans le silence et du mouvement dans l’immobilité.
Personnellement, je trouve ça trépidant.
Aux quatre coins du globe, des chercheurs dévoués, des explorateurs de la biodiversité, scrutent, décryptent et s’affairent pour nous rapporter des petits bouts de ces univers.
Des araignées qui rêvent, des souris qui chantent, des singes qui votent, des cachalots qui s’expriment en dialecte, des corbeaux qui utilisent des outils, des perce-oreilles très maternelles, des abeilles qui jouent et des rats qui manipulent leur environnement… il n’y a pas de limite à l’émerveillement.
Je suis convaincue que mieux connaître notre planète et surtout ses habitants peut nous inspirer, nous inviter à nous décentrer et nous inciter à protéger ce qui nous entoure. Et peut-être, en chemin, apprendre à mieux nous connaître ? Enfin, je vous laisse en juger par vous-même.
Alors, j’ai créé Mondes Vivants pour partager mes découvertes et pour documenter mon chemin à travers cet univers foisonnant : pour les simples curieux, les passionnés d’éthologie ou ceux en quête d’histoires étonnantes pour épater leurs amis.
Ici, pas de nouvelles alarmistes : vous ne trouverez que des faits fascinants – qui vous permettront, qui sait, d’appréhender le monde autrement ?
À la bonne heure

Je m’appelle Laurette Laneyrie et je serai votre guide

Il n’y a pas si longtemps, j’étais juriste.
J’ai exercé pendant six ans en entreprise, avant de réaliser, un bon matin, que je n’étais plus tout à fait au bon endroit.
Quand on passe l’intégralité des réunions dédiées à la protection des données personnelles à observer le comportement des corvidés par la fenêtre, on se dit qu’il y a peut-être eu une erreur d’aiguillage.
Confinée dans mon bureau en moquette, je rêvais d’apprendre le nom des plantes, de reconnaître le chant des oiseaux et de comprendre le comportement de l’araignée qui traversait ma cuisine. Je voulais savoir comment les animaux perçoivent le monde, comment ils interagissent entre eux, et parfois, avec nous.
Je me disais qu’il était sacrément dommage de partager le monde avec des milliers d’espèces fascinantes – des voisins tantôt discrets, tantôt envahissants, tantôt lointains et trop souvent dénigrés – sans chercher à les connaître.
Alors dans mon coin, je me suis documenté – un livre par-ci, un documentaire par là, puis deux, puis trois.
J’ai rejoint l’association Ethosph’R, une association de chercheurs en éthologie, et j’ai continué à creuser (la matière, pas au sens littéral, ne commencez pas).
Puis, j’ai suivi le cursus « éthologie générale » de la formation Animal University, dispensée par Agatha Liévin-Bazin et Gérard Leboucher.
Et je ne compte certainement pas m’arrêter en si bon chemin.
Bref, j’ai tellement creusé que j’ai fini par ne plus vouloir remonter.
Alors j’ai décidé par tout plaquer pour me consacrer à ce qui me fait vibrer : le vivant. Enfin, les vivants. Les mondes vivants.
